Le jeu s’est nettement amélioré en deuxième mi-temps. Mais cela n’a pas suffi pour déverrouiller les défenses.
C’est avec un rythme de jeu qui a manqué terriblement de punch qu’espérantistes et leurs hôtes sfaxiens ont débuté le classico dont la première mi-temps était, dans son ensemble, en dessous de la moyenne en termes de qualité de jeu. Pourtant, ce ne sont pas les actions offensives qui ont manqué. Sauf que la dernière touche n’a pas été au rendez-vous. Du coup, la majeure partie des occasions créées n’ont pas été dangereuses à l’image du centre de la gauche de Tandia repoussé par Badrane (12’) ou encore le coup franc tiré par Ben Saha, mais le tir de Coulibaly passa à côté du cadre (17’).
Il a fallu attendre la fin de la période initiale pour assister enfin à une action dangereuse quand Meziane centra de la droite pour Benguit dont le tir a été dévié par Ben Ali en corner (45’+3). Il est bon de signaler que les « Sang et Or » étaient les plus entreprenants durant la période initiale. Par ailleurs, la tentative de Tandia était la seule action offensive menée par les visiteurs tout au long de la première mi-temps.
Volume de jeu plus intéressant
Après la pause, les « Sang et Or », déterminés à en découdre au plus vite, ont opté pour l’attaque à outrance. Servi sur un plateau par Khénissi, la balle de Benguit frôla le montant droit des filets de Dahman (55’). Le même Khénissi est revenu à la charge, mais son centre a été dévié par la défense adverse (57’). Une tentative qui reflète les difficultés qu’éprouvèrent les attaquants espérantistes pour déverrouiller la défense sfaxienne.
Les changements opérés par Mouine Chaâbani ont apporté une plus-value à l’animation offensive. L’entrée de Bonsu a permis à Benguit d’avoir plus d’espace de manœuvre. En témoigne l’action menée à la 63’ quand Bonsu lança le jeune Mimouni (lui aussi incorporé en cours de jeu) qui remit en retrait pour Benguit, mais ce dernier rata sa reprise.
Du côté sfaxien, Fathi Jebel opéra également des changements qui n’ont fait que renforcer la solidité de sa défense et compliquer davantage la mission des attaquants espérantistes.
Et même si les Sfaxiens ont plutôt défendu et les Espérantistes ont attaqué, la deuxième période de jeu était nettement meilleure en termes de volume et de qualité de jeu. A la fin de la partie, les visiteurs ont fini par sortir de leur zone et créé quelques occasions, à l’instar du tir de Jouini qui passa à côté (72’).
A la fin de la rencontre, le jeu monta d’un cran. Il y avait du volume de jeu et des occasions créées de part et d’autre. Si les deux protagonistes avaient livré un volume de jeu aussi conséquent en première mi-temps, le score aurait été sans doute différent. Nous serions au moins servis en buts. Mais au coup de sifflet final, Espérantistes et Sfaxiens se sont quittés sur un nul vierge.